Espagne : un mort parmi une quarantaine de migrants secourus au large des Canaries
Une embarcation transportant une quarantaine de migrants a été secourue au large de l’île de Fuerteventura, dans l’archipel espagnol des Canaries, mercredi. À l’intérieur, une personne gisait, morte. Une autre a été évacuée d’urgence.
Une personne a perdu la vie en essayant de rejoindre l’archipel espagnol des Canaries dans une embarcation transportant « une quarantaine » de migrants, ont déclaré mercredi 2 février à l’AFP les secours en mer. L’embarcation se trouvait à une trentaine de kilomètres au large de Fuerteventura, une des îles des Canaries, lorsque les secours sont intervenus.
Il a été porté secours à « une quarantaine de personnes » et, « parmi elles, une était morte et une autre a été évacuée en hélicoptère », a expliqué une porte-parole du Sauvetage Maritime (service de secours en mer), sans fournir de précisions sur l’identité des deux victimes.
Les secours n’ont pas dit non plus si le pronostic vital de la personne évacuée était engagé ou non.
D’autres personnes « pourraient être » tombées à l’eau
L’opération de secours s’est poursuivie pour tenter de retrouver d’autres occupants du bateau, car d’autres personnes « pourraient être » tombées à l’eau, a poursuivi cette porte-parole qui ignorait combien d’exilés avaient pris le départ à bord de cette embarcation.
De nombreux migrants disparaissent en tentant cette traversée depuis les côtes africaines. Mi-janvier, un bateau de 60 personnes avait disparu dans l’Atlantique, avait alerté l’association Caminando Fronteras.
>> À (re)lire : Près de 90 migrants disparus en mer depuis plusieurs jours
Depuis deux ans, le nombre d’arrivées de migrants aux Canaries sur des embarcations surchargées partant du Sahara occidental, voire du Sénégal à 1 500 kilomètres au sud, a bondi en raison notamment des contrôles renforcés en Méditerranée.
L’an dernier, 4 404 migrants sont morts ou ont disparu au cours de leur traversée en mer pour tenter de rejoindre l’Espagne, soit deux fois plus qu’en 2020, le pire bilan depuis 2015. Les corps de la grande majorité d’entre eux (94 %) ne sont jamais retrouvés et ils sont donc considérés comme disparus.
Source: https://www.infomigrants.net