Dans le cadre du dispositif Langue Insertion Accueil Migration (DiLaMi), 60 réfugiés et demandeurs d’asile ont été accueillis au sein de l’université Jean Jaurès de Toulouse, celle du Capitole et le campus de Paul Sabatier. Objectif : leur donner l’opportunité d’apprendre ou améliorer leur français pour qu’ils puissent raccrocher avec ces études supérieures et s’insérer en France.
Des réfugiés venus d’une dizaine de pays différents
Ils viennent du Moyen-Orient, du Soudan, d’Ukraine, de Syrie, d’Iran, d’Afghanistan, d’Angola ou encore d’Algérie. Ils ont été sélectionnés selon des critères bien particuliers. Chantal Dompmartin, maître de conférence au département Français Langues Etrangères de l’université Jean-Jaurès, livre les détails de ce programme à Actu Toulouse :
Ce sont des personnes qui ont dû interrompre leurs études ou une carrière dans leur pays. Ils ont besoin de plus de français pour raccrocher avec leurs projets ; c’est dans ce sens que nous travaillons.
Une insertion professionnelle et sociale
Lancé lundi 6 novembre 2017, le programme DiLaMi est ainsi porté par l’Université fédérale de Toulouse. Une aide financière a également été apportée par la région Occitanie et l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) . Les étudiants accueillis vont ainsi pouvoir bénéficier de cours durant deux semestres universitaires et un semestre d’été pour un total de 30 semaines. Il est prévu qu’ils soient accompagnés par le service orientation de l’université afin de les aider à réfléchir à leur projet.
Avocats, pharmaciens, architectes…
Si le programme vient seulement de débuter, les étudiants dont les profils sont très variés semblent déjà ravis. Chantal Dompmartin en témoigne :
Ils sont supers, très motivés et il y a des gens très qualifiés qui ont des diplômes d’architecte dans leur pays, d’avocat ou encore de pharmacien. On retrouve des personnes d’âges différents, cela va de 20 à 30 ans, voire plus. Nous espérons qu’avec ce programme passerelle en langues, ils réussiront à raccrocher sur des projets professionnels et des insertions possibles dans leur cœur de métier ou dans des métiers proches.
Sources : actu.fr