Faisant partie du Canada atlantique, la province de la Nouvelle-Écosse dispose de nombreux atouts pour séduire les immigrants de langue française. A commencer par l’accueil de ses résidents.
S’établir en Nouvelle-Écosse, c’est choisir une qualité de vie unique dans un lieu choyé par la nature. Les forêts y sont nombreuses et l’on n’est jamais à plus d’une heure de la côte ! La province compte parmi les plus beaux paysages marins du Canada avec le célèbre Cabot trail et les charmants villages de pêcheurs à l’image de Peggy’s Cove ou du Vieux-Lunenburg classé au patrimoine de l’UNESCO. La Nouvelle-Écosse a quatre saisons distinctes, le climat sous influence océanique est chaud en été et plus doux en hiver que dans beaucoup d’autres régions du Canada. Halifax, capitale et port important du pays, est une ville vibrante où il fait bon vivre, pratiquer des activités de plein air et déguster des fruits de mer locaux dans un de ses multiples restaurants. Grâce à la petite taille de la province, les possibilités d’explorations sont nombreuses toute l’année.
Bienvenue en Acadie
C’est en Nouvelle-Écosse qu’est née l’Acadie lorsque les premiers colons français se sont installés en 1604 dans la baie de Fundy. Les Acadiens d’aujourd’hui et l’ensemble des francophones sont établis à travers onze régions réparties dans la province et un grand nombre d’entre eux vivent à Halifax. Parmi ces communautés, on compte celle d’Argyle sur la côte sud où les Acadiens ont été les rares à retourner dans leur territoire d’origine après le Grand Dérangement*, celle de Clare avec la seule université francophone de la province, l’Université Sainte-Anne et, sur l’île du Cap-Breton, celle de Chéticamp, probablement la plus isolée avec celle de l’Isle Madame où le français est la langue la plus fréquemment utilisée.
Francophones recherchés
La province compte plus de 30 000 francophones et ils y sont les bienvenus. De nombreux organismes facilitent l’accueil des immigrants de langue française. C’est le cas d’Immigration Francophone Nouvelle-Écosse qui propose des services d’intégration avant et après arrivée. En plus d’offrir une éducation post secondaire, le programme Formation et Expérience de travail pour immigrants francophones, dispensé par l’Université Sainte-Anne, présente le même type d’appui incluant des cours de mise à niveau d’anglais. La maîtrise de l’anglais reste en effet incontournable dans la province officiellement anglophone. Enfin, le Conseil de développement économique de la Nouvelle-Écosse (CDÉNÉ) dédié à l’avancement de la communauté acadienne et francophone de la Nouvelle-Écosse, constitue un partenaire de premier plan pour les nouveaux-arrivants, qu’ils soient employés ou entrepreneurs.
Une économie diversifiée et en croissance
L’économie de la province est diversifiée grâce à une large variété d’industries et d’entreprises. Sa capitale Halifax se situe au confluent des grands centres d’affaires que sont Montréal et Toronto, mais aussi New York et Boston. Le besoin en main-d’oeuvre qualifiée se manifeste dans de multiples secteurs tels que la finance et l’informatique en passant par la santé et l’éducation. Pour les entrepreneurs, les occasions de business sont nombreuses, l’innovation et l’esprit d’entreprise sont fortement encouragés.
Comment immigrer en Nouvelle-Écosse
Le Programme des candidats de la province offre une voie d’immigration pour les aspirants qui ont de l’expérience comme travailleurs qualifiés, qui ont reçu une offre d’emploi ou qui travaillent dans un secteur en demande. Il propose également des options aux étudiants étrangers, ainsi qu’un volet à l’intention des entrepreneurs.
Le Programme pilote d’immigration au Canada atlantique permet quant à lui aux employeurs d’embaucher des immigrants pour occuper des postes qu’ils n’ont pu pourvoir localement.
Les soins de santé, un facteur important
Les résidents permanents au Canada et certains travailleurs temporaires ont droit à un système de santé. En Nouvelle-Écosse, le régime Medical Services Insurance (MSI) offre un accès gratuit aux examens médicaux (généralistes et spécialistes), à certains services de médecine dentaire et optométrique et aux traitements donnés en cliniques externes ou internes. Certaines entreprises proposent également un régime complémentaire qui rembourse les soins non couverts par le MSI. On trouve des hôpitaux et des centres de santé dans toutes les régions de la province et l’on peut y demander un service en français.
Sources : https://www.lexpress.fr/