Secourus mercredi par l’ONG allemande Sea-Eye alors qu’ils se trouvaient sur une embarcation de fortune au large de la Libye, 64 migrants attendent depuis, à bord du bateau humanitaire Alan Kurdi, dans les eaux internationales, au large de Lampedusa (Italie), qu’un pays accepte de les accueillir.
« Les femmes et les enfants refusent de descendre du bateau, alors, il n’y a plus qu’à leur souhaiter un bon voyage vers Berlin. »
Matteo Salvini Ministre italien de l’Intérieur
Vendredi 5 avril 2019, l’Italie avait accepté d’en accueillir cinq, les deux enfants, âgés d’un et six ans, et leurs mères, ainsi qu’une femme enceinte. Les migrants n’ont pas voulu. « Les femmes et les enfants refusent de descendre du bateau, alors, il n’y a plus qu’à leur souhaiter un bon voyage vers Berlin », a commenté le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini.
« Je veux donner une vie heureuse à mon enfant. Je n’ai pas pu grandir avec ma famille. Alors, je sais ce que cela signifie d’être ensemble. »
Isaac Un migrant à bord du Alan Kurdi
« Je veux donner une vie heureuse à mon enfant, a expliqué l’un des migrants à bord, prénommé Isaac. Avoir sa mère avec moi, c’est le bonheur. Je n’ai pas pu grandir avec ma famille. Alors, je sais ce que cela signifie d’être ensemble. Et ils seront toujours avec moi. »
Le gouvernement allemand s’est déclaré prêt à accueillir une partie des 64 migrants. Une cinquantaine de villes allemandes en ont fait de même.
En attendant, le Alan Kurdi poursuit son périple. L’ONG Sea-Eye redoute que ses réserves en eau potable et en vivres s’épuisent si la situation actuelle perdure.
Sources : euronews.com