Quatre nouveaux corps de migrants ont été repêchés en Méditerranée mardi, après le naufrage dimanche d’une embarcation au large de la Tunisie. Selon le tribunal de Sfax, il n’y a désormais plus aucun espoir de retrouver vivants les quatre ou cinq passagers toujours portés disparus.
Quatre nouveaux corps de migrants ont été repêchés en Méditerranée, mardi 13 octobre, après le naufrage dimanche dernier d’une embarcation au large de la Tunisie. Ces nouvelles découvertes portent à dix-sept le nombre de corps repêchés ces trois derniers jours.
Il n’y a plus d’espoir de retrouver vivants les quatre ou cinq passagers toujours portés disparus, a indiqué à l’AFP Mourad Turki, porte-parole du tribunal de Sfax. En conséquence, le bilan s’élève désormais à au moins 21 morts, selon les informations du tribunal.
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Le bateau transportait 28 ou 29 personnes, dont deux Tunisiens et des personnes originaires de pays d’Afrique subsaharienne, selon les propos des survivants rapportés par Mourad Turki. Sept survivants avaient été secourus dimanche, pour la plupart des Ivoiriens.
« La plupart des passagers se connaissaient entre eux »
Outre deux hommes tunisiens dont les corps ont été retrouvés, sept femmes de 20 à 30 ans et trois enfants, dont un nourrisson, font partie des victimes. « La plupart des passagers se connaissaient entre eux, certains travaillaient en Tunisie depuis plusieurs mois », a précisé Mourad Turki.
En Tunisie, la pandémie et ses retombées sociales, notamment une flambée du chômage et une crise politique, ont fragilisé les migrants, contraints de quitter le pays. « On a vu partir cet été beaucoup d’Ivoiriens, y compris de nombreuses femmes, dans un contexte dans lequel les migrants ont de plus en plus de difficultés à trouver un emploi stable en Tunisie », a souligné de son côté Alice Sironi, de l’Organisation internationale des migrations (OIM).
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Le nombre de Tunisiens émigrant clandestinement en Italie est reparti à la hausse depuis 2017. Sur les huit premiers mois de 2020, plus de 8 000 Tunisiens ont atteint l’Italie, selon l’ONU. Mais les Tunisiens ne sont pas les seuls à tenter la traversée vers l’Europe. Selon le Forum des droits économiques et sociaux, une ONG tunisienne, les personnes originaires d’Afrique subsaharienne représentent presque un quart des départs, une proportion similaire à l’an passé.
Sources : https://www.infomigrants.net/