L’Open Arms, de l’ONG espagnole éponyme, a repris la mer mercredi 4 novembre pour porter secours à des embarcations en détresse au large des côtes libyennes. Il est le seul navire humanitaire à sillonner la zone de recherche et de sauvetage.
« L’Open Arms met les voiles ». Oscar Camps, fondateur de l’ONG espagnole éponyme a annoncé mercredi 4 novembre sur Twitter que son navire humanitaire venait de quitter le port de Barcelone, en Espagne, pour se diriger vers les côtes libyennes. Il devrait atteindre la Méditerranée centrale dans quelques jours.
L’Open Arms sera le seul navire à sillonner la zone de recherche et de sauvetage (SAR zone) pour porter secours à des embarcations de migrants en détresse.
En effet, la majorité des bateaux humanitaires sont bloqués les autorités italiennes depuis plusieurs semaines « en raison d’irrégularités ».
La dernière mission de l’Open Arms remonte à la mi-septembre quand 250 personnes avaient été secourues en mer Méditerranée. Les rescapés avaient été transférés sur un navire italien, puis placés en quarantaine en raison des risques de propagation du coronavirus. L’équipage avait également dû subir une période de quarantaine, à l’issue de laquelle son bateau avait pu repartir vers son port d’attache espagnol début octobre.
L’Open Arms est resté à quai pendant six mois pour des « travaux de modernisation et de rénovation ». Le navire espagnol est désormais équipé de « nouvelles mesures de sécurité et de prévention adaptées au coronavirus », avait indiqué l’ONG lors de son retour en septembre. Du personnel médical de l’association italienne Emergency a rejoint l’équipe afin d’assurer les soins de santé à bord. De plus, le navire possède dorénavant « la technologie nécessaire pour effectuer des diagnostics des maladies infectieuses telles que le Covid-19, la tuberculose et le VIH. L’Open Arms est ainsi le premier bateau à avoir un tel dispositif médical, observé jusque-là uniquement dans les hôpitaux.
Sources : www.infomigrants.net