Le navire humanitaire de l’ONG SOS Méditerranée a porté secours à 71 personnes, entre jeudi et vendredi. Les rescapés se trouvaient en grande difficulté, au large de la Libye et en zone de recherche et sauvetage maltaise. Ces opérations font monter à six le nombre de sauvetages effectués par l’équipage depuis le 24 juin. Ce vendredi, 228 exilés se trouvent à bord de l’Ocean Viking.
Les opérations de secours se succèdent à seulement quelques heures d’intervalle. L’Ocean Viking a porté secours à trois nouvelles embarcations en difficulté jeudi 30 juin et vendredi 1er juillet. En tout, 71 personnes ont pu être secourues alors qu’elles se trouvaient, pour 49 d’entre elles, sur un bateau en bois, au large de la Libye, dans les eaux internationales. Huit autres personnes ont été secourues, dans la nuit de jeudi à vendredi, à bord d’un bateau en fibre de verre dans la zone de recherche et sauvetage (SAR) maltaise. Enfin, toujours en pleine nuit, 14 personnes ont été secourues alors qu’elles se trouvaient en mer, à bord d’un bateau en bois depuis au moins 48 heures.
Ce sauvetage était la sixième opération effectuée par l’équipage depuis le 24 juin, portant à 228 le nombre de rescapés à bord du bateau-ambulance affrété par l’ONG SOS Méditerranée en partenariat avec la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).
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300 personnes secourues en mai
Lundi, l’Ocean Viking avait secouru 66 personnes qui se trouvaient à bord d’un bateau gonflable dans la zone de recherche et sauvetage (SAR) maltaise. Les personnes avaient passé au moins 48 heures en mer et montraient des signes d’épuisement. La veille, le navire avait porté secours à 75 migrants sur un bateau gonflable en difficulté, dans la SAR zone libyenne. Parmi les rescapés se trouvaient « 34 mineurs non-accompagnés, quatre femmes enceintes, 8 enfants et un bébé de 9 mois », selon SOS Méditerranée.
En mai, lors de sa dernière mission en Méditerranée centrale, route migratoire la plus dangereuse du monde, l’Ocean Viking avait porté secours à quelque 300 personnes, dont un bébé de trois mois et six femmes enceintes, mais avait dû attendre une dizaine de jours avant de se voir désigner un port sûr, en Sicile, pour débarquer ces rescapés.
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L’Organisation international pour les migrations (OIM) estime le nombre de morts et de disparus en Méditerranée centrale à 1 553 en 2021. Depuis le début de l’année, 748 migrants y ont disparu, selon l’agence onusienne.
Source : https://www.infomigrants.net