La Commission européenne a présenté, lundi, un plan d’action en 20 points destiné à faire face à l’augmentation des arrivées de migrants en Europe par la Méditerranée. L’exécutif européen préconise notamment de renforcer la coopération avec les pays de passage des exilés, dont la Libye. Les conditions de vie des migrants y sont pourtant constamment dénoncées par les ONG de défense des droits humains.
Face à la hausse des arrivées de migrants en Europe par la Méditerranée, la Commission européenne a présenté, lundi 21 novembre, un nouveau plan d’action en 20 points. La réponse de la Commission repose en grande partie sur une augmentation de la coopération avec des pays tiers par lesquels passent les exilés avant d’atteindre l’Union européenne (UE).
La Tunisie, l’Égypte et la Libye sont cités comme devant être des partenaires privilégiés de l’UE pour réduire le nombre d’arrivées. Leur contribution doit notamment passer par une prévention « des départs irréguliers » et une « gestion plus efficace des frontières », selon le nouveau plan européen. Des efforts en échange desquels l’UE prévoit de dépenser 580 millions d’euros entre 2021 et 2023 pour soutenir les pays d’Afrique du Nord et contribuer à stimuler la croissance économique et l’emploi dans la région.
Selon l’exécutif européen, la plupart des migrants quittent les côtes de la Libye et de la Tunisie, principalement en provenance d’Égypte, de Tunisie et du Bangladesh. « Une grosse majorité de personnes qui arrivent par cette route aujourd’hui n’ont pas besoin d’une protection internationale », a affirmé la commissaire européenne aux Affaires intérieures Ylva Johansson lors de la présentation du plan, lundi.
Une meilleure répartition
La Suédoise a également déclaré que Bruxelles devait renforcer la coordination des activités de recherche et de sauvetage, notamment entre les États côtiers et les États du pavillon -ceux qui ont immatriculé les navires -, tout en soulignant que l’assistance aux personnes en détresse en mer est une obligation légale.
Elle a également souligné l’importance de l’accord européen conclu en juin dernier sur un système de relocalisation volontaire des migrants et les contributions financières des pays du bloc qui ne sont pas en première ligne pour gérer les arrivées irrégulières sur le territoire de l’UE.
Sources : www.infomigrants.net