Des trafiquants, soupçonnés d’avoir exploité des migrants dans des fermes au Portugal, ont été interpellés. Les documents d’identité des exilés avaient été confisqués, ils vivaient entassés dans des logements vétustes, et leurs déplacements étaient limités. Ce type de trafic d’êtres humains s’est multiplié ces dernières années dans ce pays du sud de l’Europe.
Trente-cinq personnes ont été arrêtées pour trafic d’êtres humains dans la région de l’Alentejo, dans le sud du Portugal.
« Les suspects font partie d’une structure criminelle qui se consacre à l’exploitation de travailleurs migrants, dont la plupart ont été attirés de leurs pays d’origine pour venir travailler dans des fermes de la région », a indiqué, mercredi 23 novembre, la police judiciaire portugaise.
« Les migrants travaillaient dans des conditions inhumaines avec un salaire très bas et vivaient entassés dans des habitations vétustes », a précisé une source policière à l’AFP. « Ils étaient également limités dans leur autonomie, car leurs documents d’identité étaient confisqués », a précisé cette source, qui a évoqué une opération d’une envergure « peu fréquente » dans une région qui emploie de nombreux travailleurs migrants dans le secteur agricole.
Sources : www.infomigrants.net