Dans un rapport publié mardi, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) révèle que les catastrophes liées au changement climatique sont l’une des « causes principales » du trafic d’êtres humains. Poussant les habitants de zones affectées à fuir dans l’urgence, ces événements les privent de moyens de subsistance et les rendent ainsi plus vulnérables aux trafics.
C’est une double peine. Les catastrophes environnementales liées au changement climatique mettent en péril les habitations, la santé et le travail de millions de personnes. Mais, pire, elles les exposent aussi à de plus grands risques d’exploitation par des groupes criminels.
Il s’agit de l’une des conclusions du rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), publié mardi 23 janvier. L’organisation onusienne a rédigé ce rapport en se basant sur la collecte des données de 141 pays sur la période 2017-2020 et l’analyse de 800 affaires judiciaires.
Outre les cas de traite d’êtres humains liés aux conflits et notamment à la guerre en Ukraine, les auteurs soulignent, qu’au cours des années à venir, « des régions entières vont devenir inhabitables », ce qui « affecte de manière disproportionnée » les communautés pauvres vivant essentiellement de l’agriculture ou de la pêche.
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