Un an de guerre, un an d’exil pour beaucoup d’Ukrainiens et d’Ukrainiennes. Ils sont près de 8 millions à avoir fui la guerre, et 1,5 million d’entre eux ont choisi de se réfugier en Pologne. Un pays qui a fait de nombreux efforts pour les accueillir. Mais après un an, la cicatrice de l’exil et du déracinement n’a toujours pas commencé à guérir.OK REP 2’30 Internat 18-02-23 Portrait Famille PRZEMYSL
De notre correspondant à Varsovie,
En mai dernier Sofia a quitté l’Ukraine avec sa fille et son petit-fils. À 70 ans elle a dû rester à Przemysl, à quelques kilomètres de la frontière, côté polonais, à cause de ses problèmes de santé. Le souvenir de son pays est encore intact. « Je me souviens de Kiev, cette si jolie ville. Je me souviens des couleurs de Kiev. Je me souviens du Dniepr, des gens qui habitent là-bas, de mes amis et de mon travail à l’université », raconte Sofia.
Loin de tout cela, elle a toujours du mal à accepter son exil en Pologne et sa vie ici, à cause de la guerre. « Maintenant, je suis âgée, mais je ne comprends toujours pas pourquoi je ne peux pas vivre dans mon pays… Mon esprit sait pourquoi, mais dans mon cœur, je ne peux pas le comprendre », se résout-elle
Toute cette famille a dû s’adapter à sa nouvelle vie. Vitalii a 17 ans. En Ukraine, il était en passe de devenir volleyeur professionnel : « J’aimerais travailler dans l’informatique maintenant. Mon projet, c’est d’étudier ici, et dans quelque temps retourner en Ukraine. Kiev, c’est ma ville, je suis né là-bas, je suis allé à l’école, j’ai mes amis… », explique l’adolescent.
Sources : www.infomigrants.net