Les migrants secourus par le navire humanitaire espagnol ont tous débarqué mardi soir dans le port sicilien d’Empedocle. Des tests antigéniques au Covid-19 avaient été préalablement effectués. Les 50 mineurs isolés qui se trouvaient à bord ont été transférés dans des centres d’accueil.
Les sourires sont là. Sur le port italien d’Empedocle, en Sicile, les migrants rient et applaudissent l’équipage. Après avoir risqué leur vie pour atteindre l’Europe, les 146 migrants secourus par l’Open Arms au large des côtes libyennes ont pu débarquer sur la terre ferme, mardi 16 février.
Des tests antigéniques ont été réalisés sur les migrants avant qu’ils ne touchent terre. Parmi les rescapés, se trouvaient deux femmes dans leur quatrième mois de grossesse et 58 mineurs, dont le petit Moez, à peine trois mois. Sur les 58 enfants, 50 voyageaient en solo. Les mineurs seront transférés dans des centres d’accueil spéciaux.
Selon un communiqué de l’Open Arms, les personnes secourues viennent principalement d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale : Mali, Côte d’Ivoire, Guinée-Conakry, Nigeria, Soudan, Cameroun, Togo, Burkina Faso.
L’Open Arms avait secouru les migrants lors de deux opérations de sauvetage le 12 et 13 février. Des opérations rendues difficiles à cause des conditions météo et de la présence de patrouilles libyennes « harcelant » le navire humanitaire, selon un communiqué de l’ONG.
Actuellement, seul l’Aita Mari, le navire humanitaire du collectif Maydayterraneo, est en mer Méditerranée au large des côtes libyennes. Plus petit que l’Open Arms ou que l’Ocean Viking, il ne peut accueillir que 140 migrants à son bord.
Depuis le début de l’année, 159 migrants ont perdu la vie en Méditerranée, selon le bilan établi par l’Organisation internationale des migrations (OIM).
Sources : https://www.infomigrants.net/