Un an après sa mise en place, la surveillance aérienne de Frontex a été renouvelée pour l’année 2023 dans le détroit maritime. Une zone où « la pression migratoire » est en « grande augmentation », a justifié la directrice de l’agence Aija Kalnaja.
L’agence européenne de surveillance des frontières maintient sa présence sur le littoral nord. « Nous appuyons les autorités de gestion des frontières françaises au moyen d’une surveillance aérienne » des côtes de la Manche, a décrit devant le Sénat français Aija Kalnaja, directrice exécutive de Frontex, le 10 novembre. « Nous continuerons à le faire pendant l’année qui arrive », a-t-elle complété.
La décision vient prolonger une opération mise en place il y a près d’un an, à la suite d’un naufrage dans le détroit qui avait coûté la vie à au moins 27 migrants.
Il s’agit d’une « zone où on a la plus grande augmentation de la pression migratoire », a justifié Aija Kalnaja. Cette année, les traversées de la Manche ont atteint des chiffres record, malgré la débauche de moyens sécuritaires mis en place dans la zone pour endiguer les tentatives : plus de 38 000 migrants déjà ont atteint le Royaume-Uni depuis janvier 2022, à bord de petits bateaux. Sur l’ensemble de l’année 2021, un peu plus de 28 000 personnes avaient rejoint les côtes britanniques par la Manche, une situation déjà inédite.
Sources : www.infomigrants.net